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N’importe quel chef d’État ou de gouvernement se tiendrait debout, si un État voisin lui disait que son pays doit être annexé. N’importe lequel, sauf le premier ministre canadien Justin Trudeau. Celui-là n’a rien d’un Zelensky.

Le futur président Trump ne cache pas son mépris envers notre premier ministre en clamant que le Canada devrait devenir un État américain. Il a servi la même médecine au Danemark, à propos du Groenland, et au Panama, au sujet du fameux canal. Dans les deux cas, les dirigeants des deux pays ont répliqué en disant « Pas question ».

Le premier ministre canadien a participé à un dîner de cons au pain de viande en allant rencontrer le fou furieux que les Américains ont réélu en toute connaissance de cause. Quel contraste avec la présidente du Mexique qui a dit qu’elle allait répliquer au chantage économique de Donald Trump.

Bref, le Canada est lamentable. Il suffit de lire la presse internationale pour constater que notre pays n’a plus le lustre qu’il avait jadis. C’est à peine si on parle de nous de temps à autre.

13…

Si le premier ministre avait un tant soit peu de cran, il répliquerait sur le même ton ironique. Par exemple, ne serait-il pas logique que l’Alaska soit intégré au Canada pour devenir une nouvelle province? Ce qui mettrait fin à cette anomalie d’avoir un État américain séparé du reste du pays. Et de onze…

Ensuite, le Maine, qui porte d’ailleurs un nom français. Cet État excentrique ressemble beaucoup aux Maritimes; il est au fond plus canadien qu’américain. D’ailleurs on y relève de nombreux patronymes français. Et de douze.

La treizième province canadienne serait le Vermont, dont les affinités avec la région des Cantons de l’Est est évidente. Et le Vermont porte lui aussi un nom français. Il deviendrait la treizième province canadienne, sous le patronage du Québec pour l’aider à trouver ses marques.

Évidemment tout ceci n’est qu’élucubrations. Mais je souhaiterais voir notre premier ministre manier l’ironie ne serait-ce que pour river son clou au criminel réélu du sud. Malheureusement, il en est incapable. La présidente Sheinbaum du Mexique pourrait lui donner quelques conseils.

4 réflexions sur « 13 »

  1. Je suis tout à fait d’accord. J’ai même l’impression que vous avez lu dans mes pensées… J’avais aussi pensé à une réplique semblable à propos du Maine et du Vermont, mais je n’avais pas songé à la bonne idée de l’ironie à propos de l’Alaska. dont la capitale, Juneau, fut fondée par un des nôtres.
    D’ailleurs, si le premier ministre du Canada savait se tenir debout, il profiterait de la différence entre notre pays et notre voisin du sud et décréterait que les négociations avec les États-Unis se feraient désormais en français, ce qui contribuerait à rabattre un peu le caquet de Trump et de son équipe qui se sentiraient nargués par leurs vis-à-vis canadiens, capables de les comprendre, mais qui leur répondraient systématiquement en français et l’on ne pourrait leur reprocher de ne pas employer l’anglais, puisque le français est langue officielle au Canada, tout autant que l’anglais et il est plus que temps de s’en prévaloir. En passant, notons que l’anglais n’a pas le statut de langue officielle aux États-Unis !

  2. Effectivement, la fin trudesque et plutôt dantesque. Pathétique, je dirais plutôt.

    Je ne suis pas certain qu’on soit mieux loti avec celui qui lui succèdera probablement au 24 Sussex. À moins que l’apparent amour de Polièvre pour la royauté britannique ne l’incite à être courageux.

    Qui vivra verra

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