La pandémie mondiale de coronavirus dont est responsable la
Chine s’aggrave de jour en jour, au point de provoquer une viro-anxiété galopante.
Le monde est entré en récession économique et une dépression majeure n’est pas
à écarter.
Le monde est glauque, mais cette crise comporte quand même
des aspects positifs. Alors, pour clôturer la semaine, trêve de vocabulaire!
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La crise actuelle est une répétition générale en vue d’une
éventuelle pandémie mondiale beaucoup plus grave qui pourrait survenir n’importe
quand. Heureusement, le monde est mieux préparé à faire face à une réédition de
la grippe espagnole. Mieux préparé, mais PAS entièrement préparé.
Ce qui se passe en Chine aussi bien qu’aux États-Unis, en Italie,
en Iran illustre tous les obstacles géopolitiques qui se dressent devant nous.
La Chine
L’un de ces obstacles est le déni de la réalité, tel
qu’observé par le gouvernement chinois. Les scientifiques qui ont sonné l’alarme
ont été menacés de représailles. L’un d’entre eux a succombé à la maladie. Le
pays a perdu de précieuses semaines à ne pas réagir, ce qui a permis au dragon
de se déployer dans l’Empire du Milieu.
La Chine est une dictature féroce et sans pitié. Son
gouvernement veut contrôler tout ce qui se passe, tant il a peur d’une révolte
populaire. Le fait que l’opposition soit jugulée et l’absence de contre-pouvoir
permet au gouvernement de faire tout ce qu’il veut.
Le confinement de la population du Wuhan a donc été un
succès. Il n’est pas certain que des démocraties occidentales pourraient arriver
à des résultats semblables aussi facilement. Mais il est clair que la méthode
est efficace.
Un autre effet positif en Chine a été la prise de conscience
de la grave menace sanitaire que représentent les marchés publics où l’on vend
des animaux sauvages destinés à être mangés. Les pratiques sanitaires moyenâgeuses
de ce pays ont engendré une pandémie mondiale qui n’a pas encore donné toute sa
mesure. D’après le National Geographic, les autorités de Pékin ont ordonné la
fin de ces marchés. Souhaitons qu’elles ne les rétabliront pas après la
pandémie, comme elles l’ont fait après le SRAS.
Néanmoins, il y a prise de conscience. Si Pékin se traîne
les pieds, il est certain que les pays frappés de plein fouet par la grippe de
Wuhan se chargeront de leur rappeler leurs responsabilités. Il y a des limites
à toujours vouloir sauver la face.
L’incompétence de certains dirigeants
Au Canada, on a beaucoup dénoncé le manque de leadership de
Justin Trudeau, un homme qui cherche ses idées autant que ses mots. Comme le
faisait observer le journal libéral La Presse, le premier ministre est toujours
en retard sur la réalité et manque de conviction.
Pourtant bien des États aimeraient bien avoir M. Trudeau
comme dirigeant. Des fanfarons comme le président Bolsonaro au Brésil, Boris
Johnson en Grande-Bretagne, Doug Ford en Ontario et bien d’autres encore ont
minimisé la gravité de la pandémie. Malheureusement la pensée magique ça ne
marche pas.
La crise actuelle est un révélateur de l’incompétence de
tous ces clowns. Les populations en tireront-elles des leçons? On peut le
souhaiter, mais rien n’est moins sûr.
Trump
L’incompétence est encore plus préoccupante quand elle
touche l’homme le plus puissant de la planète. Cet homme souffre d’une maladie
mentale, le narcissisme, qui déjà le rend inapte à gouverner. Si ce n’était que
cela.
Le personnage ne possède aucune culture générale, est
profondément ignorant des réalités géopolitiques mondiales, ne comprend pas la
Constitution américaine, est impulsif et n’écoute personne; en fait, il ne
comprend rien à rien. Ça tout le monde le savait déjà. Pourtant il voguait vers
une réélection tranquille en novembre à cause de l’ignorance et de la bêtise d’une
grande partie de la population américaine. Pourtant, ce pays mérite mieux. Il n’y
a pas que des abrutis aux États-Unis.
Les États-Unis seront le prochain foyer d’infection. Ils ont
réagi trop tard à la pandémie, leur système médical est dysfonctionnel : une
trentaine de millions de personnes n’ont pas d’assurance et ne pourront se
faire soigner; des dizaines de millions sont des sans-papier et vont continuer
à se cacher; bien des Américains n’ont même pas de congé de maladie.
Bref, le pays est un désastre social et politique. Et la
crise va frapper très fort au point qu’un scénario à l’italienne est
prévisible.
Cette crise sanitaire pourrait déboucher sur une crise
politique, car récession il y aura. Si tout va mal, on peut prévoir que le
président finira par en payer le coût politique. Ils seront très nombreux à
vouloir le ternir responsable du chaos.
Bref, l’immonde président pourrait être battu, non par une
prise de conscience, par un débat intelligent entre personnes intelligentes,
mais bel et bien par un virus. Ce serait un immense bienfait pour la planète,
car le fou furieux de la Maison-Blanche ne sait pas ce qu’il fait. Il est un
danger pour l’humanité entière, pandémie ou pas.
Personnes vulnérables
L’éloignement social et le confinement des populations
provoquent des réactions inattendues. Tout d’abord ces Italiens qui chantent…
Mais aussi des élans de générosité envers les personnes les plus vulnérables.
Nous prenons conscience des conditions précaires dans laquelle vivent les
personnes âgées, les sans-emploi, les personnes souffrant de problèmes de
santé.
Et comment ne pas louer les personnes courageuses qui œuvrent
dans les établissements de santé. Elles affrontaient déjà divers dangers, mais
le coronavirus est une menace directe à leur santé à elles. Elles méritent
toute notre admiration.
Petites entreprises
Les entreprises locales, les marchands de toute sorte, les
artisans, les pigistes sont autant de personnes précaires. La mondialisation
sauvage célébrée par bien des politiciens et des économistes a été un raz de marée
pour bien des entreprises non affiliées à une chaîne. Un grand nombre ont
disparu. À terme, nous sommes menacés de voir ces commerces disparaître,
écrasés ou avalés par les grandes chaînes.
À cela s’ajoute maintenant la pandémie chinoise. Certains se
réorganisent. Des restaurants livrent à domicile, par exemple, d’autres
organisent le travail à distance. Il est important d’encourager tous ces
commerces qui sont le gagne-pain d’un grand nombre de personnes, qui risquent d’être
jetées à la rue par une éventuelle récession.
C’était vrai avant la pandémie, ce l’est encore plus à
présent.
Le COVID-19 laissera des traces durables. Souhaitons que ce
soit pour le mieux.