On en voit partout, sur les murs, sur les portes et même sur les viaducs. Que d’acrobaties pour laisser sa trace dans les lieux publics.
Les tags pullulent. Ils sont une forme de graffiti apposée un peu partout qui composent une sorte de signature. Le tag se veut décoratif.
Ceux qui tracent des tags sont des tagueurs.
Plusieurs se demanderont quelle est la différence avec un graffiti, terme le plus souvent employé au Québec et dans le reste du Canada. Les grands dictionnaires y voient un dessin ou une inscription sur un mur ou sur un monument. Le mot en question est donc plus générique. On avouera que la nuance est assez mince.
Ceux qui tracent des graffitis sont des graffiteurs.
Graffiti est le pluriel italien de graffito. On pourrait conserver le pluriel italien en français et écrire graffiti, mais le mot est bien acclimaté dans notre langue, de sorte qu’on peut écrire graffitis avec le pluriel français, un peu comme on le fait avec spaghettis, un autre pluriel italien qui s’écrit sans S dans la langue de Dante.
Les Européens emploient aussi le terme graff pour désigner une fresque murale, plus élaborée que le tag. Voilà bien des nuances pour tous ces barbouillages, parfois réussis, mais pas toujours.
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