Un peu d’allemand aujourd’hui.
La revue britannique The Economist parlait cette semaine d’un Zeitenwende à propos du Parti vert allemand, d’un point de rupture, d’un tournant. Une façon chic d’éviter l’anglicisme point tournant.
Les verts se fanent
Les écolos allemands sont pris entre deux feux : beaucoup les trouvent trop radicaux ; leur idée de bannir l’énergie atomique fait peur à bien des gens. Les militants de gauche en veulent au Parti vert à cause des compromis qu’il a dû faire avec ses partenaires de la coalition sociale-démocrate-libérale et verte. Ce que l’on appelle là-bas la coalition « feu de circulation ». La Ampelkoalition. Les couleurs des partis qui la composent sont le rouge, le jaune et le vert.
Germanismes chics
Dans un précédent article, j’ai dressé la liste des germanismes les plus courants en français. Lorsqu’il est question d’un pays, on a tendance à reprendre certaines expressions propres à celui-ci, et ce même si elles sont faciles à traduire.
Dans le cas de l’Allemagne, on parlera le plus souvent du Bundestag, la chambre basse du Parlement, au lieu de le traduire platement par Diète fédérale. Par ailleurs, la chambre haute se dit en français : le Conseil fédéral, et non le Bundesrat.
Il n’échappe pas à mes lectrices et lecteurs que l’emploi de mots allemands dans une conversation permet au quidam de briller dans les salons. L’auteur de ces lignes en est un brillant exemple.
Bonjour, merci pour cet article! J’aime bien le côté « concaténation » des mots allemands.
Pourquoi « Diète fédérale »?
Bundestag veut littéralement dire « diète fédérale », une diète étant une assemblée politique, comme le précise le Petit Robert.