Tasse de thé

Le soccer, nom américain du football européen, n’est pas ma tasse de thé. L’engouement mondial pour le ballon rond me dépasse quelque peu, un sport au pointage famélique dans lequel tout le monde pourchasse ce fameux ballon sans jamais arriver – ou presque – à le loger dans le filet.

Ce n’est pas non plus ma tasse de thé de promouvoir les anglicismes, mais pas au point de bannir à tout prix toute expression venant de la langue de Boris Johnson. Parce qu’il faut bien l’admettre, l’expression ce n’est pas ma tasse de thé est absolument irrésistible quand on connait quelque peu la société britannique.

Le fameux thé de cinq heures (servi à quatre heures…) que sirote Miss Marple avant d’élucider un meurtre. Bref, l’expression s’est frayé un chemin en français au point d’entrer dans la langue courante… et dans les dictionnaires. Elle est répertoriée dans le Petit Robert qui en signale l’origine anglaise. Cela ne me convient guère, propose-t-on comme définition. Plus familier : Ce n’est pas mon truc. Le dictionnaire de l’Académie la mentionne aussi en proposant : Ce n’est pas ce qui m’intéresse.

En lisant ce qui précède, il faut bien reconnaitre que les expressions proposées ressemblent à du thé noyé dans du lait; c’est fade. Combien plus imagé de dire que ce n’est pas ma tasse de thé.

Hercule Poirot aussi serait d’accord.

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