Plume-fontaine. Les Européens ne connaissent pas ce mot, mais les Québécois si. Il s’agit d’un stylo doté d’un réservoir d’encre. On le recharge de temps à autre en plongeant sa pointe dans un encrier ou en changeant la cartouche, selon le modèle.
Un stylo-plume, diront les Européens. L’ennui étant que ce terme est à peu près inconnu ici. Je lisais la traduction d’une excellente écrivaine d’ici qui, justement, a traduit fountain pen par plume fontaine (sans trait d’union). Elle a été surprise d’apprendre qu’il s’agissait d’un anglicisme. Elle m’a confié que l’eût-elle su, elle aurait probablement gardé l’anglicisme. Je ne pense pas qu’il s’agissait d’un excès d’orgueil, mais plutôt d’un certain réalisme.
J’ai découvert l’anglicisme en cherchant vainement plume-fontaine dans le Petit Robert. Je comprenais mal que le célèbre ouvrage ne répertoriait pas cette expression.
On voit ici tout le charme de l’anglais qui décrit ce qu’il voit. Une plume qui trempe son bec dans la fontaine de la poésie. N’est-ce pas merveilleux?
Intéressant. Je n’avais jamais entendu plume fontaine, mais j’adore écrire avec des stylos plume, et j’ai grandi au Québec, mais d’un père français. ? Mais je me souviens bien d’avoir appris le mot stylo plume à l’école…