« L’échec n’est pas une option. » – Arnold Schwarzenegger
L’acteur austro-américain fait école. Les variantes de sa célèbre citation se multiplient : « Abandonner n’est pas une option. » « Perdre n’est pas une option. » Il y en a bien d’autres.
« Ne pas être une option » est une expression qui ne fait pas partie de l’arsenal traditionnel du français. Les dictionnaires ne la répertorient pas et elle apparait surtout dans des textes au Canada français, dans lesquels l’influence de la langue américaine se fait bien sentir. Ne manquent plus que des rafales d’armes automatiques et un véhicule qui explose.
Est-ce français?
Bien entendu, cette déclaration péremptoire résonne bien en français. En effet, une option est la possibilité de choisir entre plusieurs éléments aussi bien qu’une possibilité. Donc pas de problème… du moins en apparence.
Pourtant, le Robert donne une série de cooccurrences avec option, mais aucune d’entre elles ne comprend le verbe être.
La construction « être une option » n’est pas en soi fautive, mais il est très clair qu’elle s’inspire de l’anglais.
Autres options…
Les francophones qui veulent éviter de paraphraser Schwarzenegger pourront s’inspirer des tournures suivantes :
Un échec est impensable.
- Abandonner n’est pas envisageable.
- Revenir en arrière est impossible.
- Tout recul est à écarter.
- Refuser une telle offre est inimaginable.
Parler français est toujours une option.