Ghost guns

J’écoutais les informations de France 2 et il était question d’un phénomène nouveau aux États-Unis, les ghost guns. Il s’agit d’armes fantômes fabriquées grâce à des imprimantes 3D qui échappent aux contrôles habituels des autorités américaines. Une aubaine pour tous les criminels de ce pays mythique qui peuvent ainsi se procurer des armes sans laisser de traces.

Tout au long du reportage, la correspondante à New York(prononcé Nouille-Orque) se gargarisait de cet anglicisme flambant neuf dont la prononciation exacte lui était manifestement inconnue.

Heureusement, la traduction évidente, facile, naturelle se glissait parfois dans la narration; timide concession à la langue française. Car on ne peut argüer ici que l’anglicisme est essentiel et impossible à traduire. Armes fantômes se comprend très bien.

Encore une fois, il est tellement plus excitant de nommer les réalités américaines avec des mots anglais. L’acte de traduire semble complètement désuet.

4 réflexions sur « Ghost guns »

  1. Nous passons nos hivers en Floride : il est important de s’assurer adéquatement pour d’éventuels dégâts causés par les ouragans. Il y a une clause spéciale dans la police d’assurance appelée MITIGATION. J’ai entendu plusieurs fois ce mot prononcé à la française en lieu et place de « mesures d’atténuation », ici au Québec, cncernant les inondations.
    Le mot « addiction » est aussi entré dans le vocabulaire courant au lieu de « assuétude » qui en était la traduction…
    Notre fille est traductrice : elle a suivi les traces de sa mère, exigeante sur le français parlé correctement.

  2. Bien vu et bien dit.

    J’aurais aimé relayer votre billet mais ne trouve aucun bouton de relais vers les réseaux sociaux…

    Axo

    1. Merci de votre commentaire. Il suffit de copier l’adresse de l’article et de la coller dans un média social.

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