C’est la nouvelle année, alors trinquons à nos succès et surtout à notre santé. Les libations de fin d’année nous amènent à choquer notre verre contre celui d’un parent ou d’un ami. Bref, nous portons un toast.
Ce mot vient du français tostee, une tranche de pain rôti. Curieusement, le français se l’est réapproprié dans ce sens original, mais aussi pour trinquer.
Les mots prononcés à cette occasion festive varient d’une langue à l’autre : santé, cheers, salute, tchin tchin ou encore skål, ou ses variantes, dans les langues scandinaves. Ce qui veut littéralement dire « crâne », car les Vikings buvaient dans les crânes des guerriers ennemis tués. Il est vrai que trop trinquer donne mal au crâne.
Alors tout ce beau monde trinque. Les germanophiles voient tout de suite l’ombre de l’allemand trinken, qui a le sens de « boire ». On n’est guère loin de l’anglais drink, lui-même pas très éloigné du néerlandais drinken, du danois et du norvégien drikke et finalement du suédois dryck.
Trinquer a aussi pris le sens élargi de subir des évènements désagréables. Alors là, oui, nous avons trinqué ces deux dernières années. Je lève mon verre à tous ceux qui ont pris soin de leur santé – et de celle des gens tout autour. Les autres finiront bien par trinquer un jour.
Très belle année à vous !
Merci! À vous aussi.