Offshore

Le scandale des Pandora Papers vient révéler toute la duplicité de nos dirigeants qui prétendent lutter contre l’évasion fiscale, mais ne font à peu près rien, parce que beaucoup d’entre eux profitent du système ou en profiteront. D’ailleurs qui peut nommer une firme importante ou une personnalité qui a dû rembourser à la collectivité les sommes qu’elle lui a dérobées en les versant dans des paradis fiscaux?

Les Jacques Villeneuve et autre Tony Blair ont ouvert des comptes dits offshore dans les Caraïbes ou ailleurs. La notion d’offshore est tellement courante qu’elle est entrée dans les dictionnaires courants. La recommandation officielle est extraterritorial.

En effet, quelle bonne idée! Mais en voici d’autres : si une entreprise a des actifs offshore, ils sont placés à l’étranger, dans un autre pays. Soit dit en passant, voilà une belle façon de réhabiliter le mot étranger, que la rectitude politique anglo-saxonne a banni pour le remplacer par international, ce qui entraine toute une ribambelle de faux sens, comme dans étudiants internationaux, terme joyeusement adopté par nos institutions d’enseignement.

On parle aussi de plateformes pétrolières offshore, celles qui font du forage en mer, au large. Il est également possible de parler de forage côtier ou encore marins. Là encore, on peut aisément se passer de l’anglicisme.

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