Le chanteur québécois Robert Charlebois a composé une chanson intitulée Lindbergh, ma foi fort amusante à écouter. Le lien ici. Belle introduction à ce billet sur le monde aérien.
Monde agité par des turbulences anglo-saxonnes que l’on pourrait facilement éviter. Encore une fois, des différences notables entre l’Europe et le Québec.
Envolons-nous avec quelques anglicismes.
Tout d’abord, le personnel aérien. Nous avions jadis des hôtesses de l’air, jeunes, jolies et souriantes. C’était la norme naguère. Se sont joints à elles des hommes, que l’on appelle des stewards. Poche d’air… Deux noms complètement différents pour les mêmes fonctions. Heureusement, l’expression personnel de cabine nous sert de parachute, mais le doublet mal assorti existe toujours. Comme on dit au Québec, ça vole bas…
Au Québec, on parle tout simplement des agents de bord. Le terme se décline aisément au masculin et au féminin, sans avoir le vertige ni la nausée. Le mal de l’air, vous connaissez?
Si vous voyagez en Europe, vous prendrez peut-être un charter, c’est-à-dire un vol nolisé. Selon le Larousse un charter se définit comme suit : « Avion affrété par une organisation de tourisme dans le cadre d’un service non régulier. » Vol nolisé est donné comme synonyme.
Enfin, le tout nouveau low cost, un Icare aux ailes de cire, d’une inutilité flagrante, qui se rend par vol à bas prix ou vol à bas coût, nous disent les dictionnaires. Wright on, dirait-on en anglais.
Pour terminer cette chronique aérienne, je vous suggère d’écouter les vidéos particulièrement instructives de cette fausse hôtesse de l’air, Karine de Falchi. Son site s’appelle Air Exxion… Elle est aussi rigolote que coquine, mais on y apprend un tas de choses.
Elle donne des ailes au français.
Bon voyage!