Vous présentez une motion à une assemblée. Un de vos collègues la seconde et elle est finalement adoptée.
La plupart des gens au Québec et au Canada français n’y verraient que du feu : cette phrase est impeccable; pourtant, elle ne l’est pas.
Le verbe seconder est évidemment correct en français, mais avec le sens d’appuyer uniquement. Seconder une motion est une tournure anglaise qu’il faudrait éviter. Les dictionnaires français, pas plus que celui de l’Académie française, n’offrent d’exemples avec une motion ou un vote.
Seconder une motion est donc une formulation canadienne qu’on ne voit nulle part ailleurs dans la francophonie.
Comme le précisent les Clefs du français pratique, la personne qui appuie une motion est un second proposeur, un second motionnaire, un parrain ou un coproposant.