La correction automatique

Au risque de paraitre vieux jeu, je ne suis pas un fan du logiciel Word avec lequel je mène toutes sortes de petites batailles quotidiennes.

Mais l’une des fonctions les plus utiles de Word est sans nul doute la correction automatique. Beaucoup la connaissent, peu profitent de son plein potentiel.

Quelques trucs pour taper plus vite et éviter les tendinites…

Mots accentués

Les francophones tapent moins vite que les anglophones à cause des caractères accentués. Si les principales lettres avec accent grave possèdent leur touche distincte, il n’en est rien avec celles qui requièrent l’accent circonflexe, largement inutile, soit dit entre nous. En attendant son abolition, il faut le taper.

L’ennui étant qu’il figure dans bon nombre de mots courants, comme plutôt, être et prêt. La fonction en question permet d’utiliser des mots à codes comme pluto, etre et pret.

Le mot déjà nécessite deux accents. On peut programmer dja ou bien écrire le mot sans ses accents et obtenir déjà à la correction. Inscrire dans la correction automatique toute une série de mots accentués, sans leur accent, permet de gagner du temps. Et plus besoin de se souvenir si symptôme prend l’accent ou non. Inscrivez symptome dans votre liste et le tour est joué.

Un petit dernier : peut-être que l’on peut abréger ainsi : pte.

Mots et expressions compliqués

Qui n’a pas fait de coquille en écrivant aujourd’hui? Ou encore Île-du-Prince-Édouard ? On peut les abréger ainsi : aujd et idpe. Ceux qui utilisent la correction automatique remplacent vite beaucoup par une abréviation, comme bcp.

On peut appliquer la même rustine à des expressions : millions de dollars (mns), milliards de dollars (mds), par exemple (px), mise en œuvre (meo), tout à fait (taf), sur-le-champ (slc) et gouvernement, abrégé ainsi : gvt, gouv.

La correction automatique vous permet aussi d’inventer des codes pour toutes ces petites expressions requérant l’apostrophe, autre signe qui nous fait perdre du temps. Au palmarès : s’en, s’est, n’est, n’a, d’un, d’une, etc. À vous de trouver les abréviations qui conviennent.

Sigles

Ici, une mise en garde s’impose : ne pas employer de sigles courants comme abréviation à corriger, car il devient impossible de les utiliser. Par exemple, si vous choisissez ipe pour Île-du-Prince-Édouard, la correction se fera systématiquement.

On écrit généralement les sigles en majuscule. Alors pourquoi ne pas décider qu’un sigle tapé en minuscule se met automatiquement en majuscule? Ainsi, otan devient OTAN.

Une formule abrégée comme mme peut se corriger automatiquement en Mme.

Phrases récurrentes

Les formules d’appel et de salutation, les vedettes, les titres courants peuvent aussi faire l’objet de corrections automatiques. De même, une formulation particulière qui revient sans cesse dans votre document peut être comprimée.

Exemple : La Commission a déterminé qu’elle ne pouvait accueillir votre demande pour être ainsi codifiée : cdav.

Il n’y aucune limite, sauf celle de votre imagination. Chacun façonnera les corrections automatiques selon ses besoins. J’en ai plus d’une centaine que j’utilise régulièrement. Le danger étant d’en inventer un trop grand nombre et de les oublier. Ce n’est pas une mauvaise idée de faire une liste papier de vos abréviations pour les retrouver rapidement.

La correction automatique vaut son pesant d’or.

 

 

3 réflexions sur « La correction automatique »

  1. Une fonction bien précieuse en effet.

    À noter qu’on peut revenir sur la correction automatique en faisant CTRL+Z. Dès lors, Si la fonction de remplacement automatique modifie automatiquement BNC en Banque Nationale du Canada, CTRL+Z suffit à forcer le BNC.

    Personnellement, quand je souhaite l’écriture au long des noms correspondant à un sigle, j’entre dans la fenêtre de correction auto le sigle suivit d’un ‘x’. Par exemple BNCx. Cela évite la confusion.
    🙂

  2. Mon truc pour les sigles dont j’utilise aussi le nom au long : doubler la dernière lettre. Par exemple, pour Société canadienne du sang, j’utilise scss.

    Aussi, je privilégie les abréviations à trois lettres : gvt (gouvernement), fct (fonctionnement), bcp (beaucoup), etp (entreprise), hpt (hôpital), etc. En faisant les abréviations toujours sur le même modèle, je m’en souviens plus facilement. Et j’ajoute un « s » ou un « x » pour le pluriel : etps (entreprises); hptx (hôpitaux).

    Très pratique.

  3. Pour les accents, un truc génial : les claviers AZERTY!!!

    une Canadienne d’origine parisienne bien sûr

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