Question de l’urne en 2025

Le Canada vient de plonger dans une élection cruciale pour l’avenir du pays et il ne fait pas de doute que le point central de la campagne sera les relations avec les États-Unis.

Cela dit, le calque est certes moins choquant que bien d’autres, mais c’est un calque quand même.

Si on s’éloigne un peu de l’anglais, il est facile d’exprimer cette notion en français idiomatique.

Les rapports avec l’innommable président états-unien pourraient être la question déterminante, la question décisive ou dominante. Le quotidien Le Droit y allait d’une suggestion intéressante en 2018 : la principale question de l’élection. Tiens? Pourquoi pas?

On peut aussi reformuler : « L’élection de 2025 portera principalement sur les relations avec les États-Unis.  » Ou encore : « Les relations canado-américaines seront au centre des préoccupations des électeurs. »

Qu’en pensez-vous?

7 réflexions sur « Question de l’urne en 2025 »

  1. En outre, quand on emploie en français le mot urne dans des expressions images comme « le verdict des urnes » ou, de façon générale, pour faire référence à un suffrage, urnes s’emploie normalement au pluriel.

  2. Pas sûre. Il me semble qu’il y a perte de sens et que dans certains contextes, l’expression est appropriée. Cela dit, très bon article de monsieur David.

  3. Ah, merci, André! Je n’en peux déjà plus d’entendre cette expression en « faux français » et en  » vraie traduction ».

  4. Merci pour cet article fort pertinent qui propose des façons plus idiomatiques de traduire ballot question.
    Pour ma part, je trouve que l’expression enjeu électoral rend bien l’idée de question déterminante.

  5. Si on utilise l’expression « question de l’urne », on risque de se faire « des cendre(s)! »

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