« On va aller prendre un café et jaser. »
Un Québécois et un Européen ne comprendront pas la même chose. Le premier a dans la tête de deviser, converser. Rien de très grave.
Le second a l’impression qu’on ira casser du sucre sur le dos de son prochain. Car, en Europe, jaser a le sens de médire. Le comportement de tel ministre fait jaser.
Bien entendu, jaser est du registre familier, au Québec. Dans un texte plus relevé, on évitera ce terme.
Jadis, jaser avait le sens de babiller. Le Robert donne même un exemple de cet emploi par le grand Victor Hugo.
Les ornithologues savent que les pies et les merles jasent. Bon à savoir pour les mots croisés.