Dans l’expression zone de confort, il y a tout d’abord le mot confort. Celui-ci est un emprunt de l’anglais, datant de 1815. Nul ne songerait à le dénoncer aujourd’hui comme anglicisme; de toute façon, le mot vient de l’ancien français … confort.
Il faut dire que l’expression en l’objet a gagné beaucoup de popularité ces derniers temps, sûrement à cause de l’influence de l’anglais.
Toujours est-il qu’elle est répertoriée dans les deux grands dictionnaires que sont le Larousse et le Robert. Définition du Robert pour zone de confort de quelqu’un :
L’ensemble des situations qui font partie de ses habitudes. Oser sortir de sa zone de confort.
Et le Larousse :
Ensemble des habitudes des croyances intégrées, des savoir-faire maîtrisés qui procurent à quelqu’un un sentiment de sécurité.
Sommes-nous enchainés à cette zone de confort? Pas du tout. Ceux qui souhaitent y échapper n’ont qu’à puiser dans leur imagination.
Imaginons un politicien qui ne veut pas sortir de sa zone de confort. Qu’est-ce que ça signifie? Le plus souvent, il a contourné la question; il a refusé de répondre; il n’a pas voulu se prononcer; il n’a pas voulu s’aventurer plus loin.
Vous êtes sorti de votre zone de confort. Vous avez osé. Vous vous êtes aventuré à faire telle chose. Et pourquoi pas? Vous êtes allé un petit peu plus loin, vous avez pris des risques.
En poussant la réflexion, on peut vouloir sortir de son cocon, de ses rituels, faire les choses autrement, faire preuve d’imagination, etc. Bref, s’avancer.
Dans certains cas, on pourra employer la bonne vieille expression sortir des sentiers battus.
On voit que le contexte nous aide à reformuler. Penser en français aussi.
Vous n’êtes pas dans votre zone de confort. Qu’est-ce que ça signifie en mots simples?
(Temps de réflexion.)
« Je suis mal à l’aise. »
Tout simplement.