Compressions à Radio-Canada

Les compressions infligées à Radio-Canada sont choquantes à plusieurs égards. Tout d’abord parce qu’elles ramèneront sur le tapis l’impropriété coupures, une faute récurrente, pourtant facile à corriger quand on le veut bien.

Qu’est-ce qu’une coupure? Le Robert : Blessure faite par un instrument tranchant… Une séparation nette, brutale… Une interruption (du courant électrique, du gaz, de l’eau). Nulle part n’est-il question de coupes budgétaires de coupes dans le personnel, car c’est bien de cela qu’il s’agit.

Ces coupes entraîneront des suppressions d’émissions, une réduction de l’effectif des stations régionale et, bien sûr, une diminution de la qualité de la programmation.

Radio-Canada a tout l’argent qu’il lui faut? Vraiment? Alors pourquoi tant de reprises en pleine saison?

Quiconque regarde la télévision étrangère peut qu’envier la qualité de certaines chaînes comme la BBC, dont notre diffuseur public achète les reportages. Or chaque Britannique paie 111 dollars par année pour financer la prestigieuse chaîne. Les Allemands en déboursent 147 pour leur chaîne d’État. Ici? Seulement 34 dollars.

Ce n’est guère rassurant. Ce n’est pas la meilleure façon de protéger l’identité nationale canadienne.

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