Cold case

Certains considèrent le meurtre du président John Kennedy en 1963 comme un cold case, tandis que d’autres se rangent du côté du juge Warren. Lee Harvey Oswald est le seul coupable, point à la ligne. Entre les deux, tout un vivier de conjectures qui incriminent la mafia, Cuba, les Soviétiques, etc. J’oubliais les extraterrestres.

Les amateurs de romans policiers, dont je suis, tombent parfois sur l’expression cold case. Un franc-tireur de la police, généralement marginal, alcoolique et coureur de jupons, décide de déterrer une vieille affaire pour tenter de la résoudre. Il y parvient toujours.

Cold case constitue le crime parfait : impossible de traduire le terme littéralement. Les affaires froides? On parlera plutôt des affaires non résolues, affaires non élucidées, des dossiers en suspens, non encore fermés, des dossiers non classés.

Mais pourquoi pas les affaires classées sans suite?

Certains proposeront des traductions comme vieilles affaires, anciennes affaires, etc. Mais toutes pèchent par imprécision.

L’attrait irrésistible de l’anglais en Europe ne se dément pas. L’expression cold case est régulièrement employée, que ce soit dans les bouquins ou dans les séries policières. Un simple délit là-bas, un vrai crime au Canada.

3 réflexions sur « Cold case »

  1. Le “classement sans suite” est une classification en droit français correspondant à des affaires judiciaires quelles qu’elles soient où le parquet décide qu’il n’y a pas suffisamment de preuves pour aller à une inculpation et à un procès .
    “Affaire non résolue” parait être une meilleure traduction de “cold case”.

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