Breaker

À l’heure du US Open…

Breaker, ça vous dit quelque chose? Si vous lisez les comptes-rendus dans les journaux français, vous savez que breaker veut dire briser le service de l’adversaire.

Vous avez peut-être vu aussi débreaker. C’est annuler le break de l’adversaire.

Lorsque les deux joueurs sont à égalité six jeux chacun, il y a un tie-break.

Cette terminologie, normale en Europe, surprend au Québec et au Canada, où la volonté de tout traduire étonne encore nos cousins d’outre-mer. Retraduisons les termes énoncés ci-dessus.

En français maintenant…

Petra Kvitova a brisé son adversaire Leylah Fernandez. Cette dernière n’a pas gagné son service. Son service a été brisé. Leylah a été victime d’un bris.

À son tour, elle brise le service de Kvitova. Le commentateur Yvan Ponton a une belle expression : « Bris contre bris. » En Europe, le commentateur dirait que Fernandez a débreaké. L’horrible expression débreaker n’est jamais employée au Canada et à peu près personne ici ne la comprendrait.

Kvitova et Fernandez sont à six jeux chacune. On ira donc en bris d’égalité, et non en tie-break, la première marquant sept points avec deux points d’avance gagne la manche.

Anglicismes au tennis

Le tennis est un sport britannique et il est normal que certains termes soient en anglais. Pensons à set, passing et smash. Mais heureusement, la plus grande partie du vocabulaire a été traduite en français.

2 réflexions sur « Breaker »

    1. C’est exact. Au jeu de paume, on tendait la balle à l’adversaire en disant «Tenez». Les Britanniques ont ensuite adapté le jeu en le baptisant «»tennis.

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